THE DYING BREED – MOON ON THE WATER (Feat.田中幸雄)

vendredi 31 août 2007

Death Note - Another Note

Voici le prologue à Death Note - Another Note en VF.
Critique Shogun City (site):
Death Note – The BB Case
est un roman de gare pas terrible, écrit par Nishio Ishin (et sorti le 1er aout 2006). A moins d’être un fan absolu de Takeshi Obata et de L, passez votre chemin. C’est une enquête de L avant l’affaire Kira et c’est confus au possible. L est confronté à un tueur très, très méchant qui exerce dans la belle ville de Los Angeles et il va demander l’aide de Naomi Misora (la petite amie de Raye Penber). Comme vous devez vous en douter, c’est juste un moyen de coller les deux personnages ensemble pour les développer un poil et faire tourner la planche à billet, le problème étant que ça se voit (beaucoup trop…). Au prix d’un livre de poche au Japon (moins de 1500 yens, à peu près 10 Euros), c’est rentable si vous apprenez le japonais (niveau troisième année à vue de pif) et que vous êtes fans…


STAFF

Auteur : Ishin Nishio
Auteurs originaux : Tsugumi Oba et Takeshi Obata
Traduction : Dark Yangel

PRESENTATION DES PERSONNAGES
L - Détective
Naomi Misora - Agent du FBI
Beyond Birthday - Criminel
Raye Penber - Agent du FBI
Believe Bridesmaid - 1ère victime
Quater Queen - 2ème victime
Backyard Bottomslash - 3ème victime


HOW TO USE IT
Lors de son troisième meurtre, Beyond Birthday tenta une expérience. Elle avait pour but de déterminer s’il était de possible de faire mourir une personne d’une hémorragie interne sans détériorer ses viscères. Concrètement, après avoir endormi sa victime à l’aide d’un produit pharmaceutique pour ensuite l’immobiliser, il roua de coups son bras gauche tout en prenant soin de ne pas lacérer la peau. Pour résumer, son idée était de provoquer la mort par une perte massive de sang due à une hémorragie interne du bras gauche. Malheureusement, ce test se solda par un échec. Bien que le bras gauche s’engorgea et vira totalement au bordeaux, la victime ne mourut pas. Un curieux spasme témoigna de sa survie. Penser que la mort survient quand son bras perd une quantité suffisante de sang s’avéra naïf au final. Toutefois, cette manière de tuer étant pour Beyond Birthday un petit amusement, un divertissement, une simple expérience, peu importe qu’elle fut un succès ou un échec. Après avoir haussé les épaules, il sortit un couteau… Non. Non, non et non.
Je dis stop à cette manière de narrer, stop à ce ton. Je n’ai aucune raison d’écrire de la sorte jusqu’à la dernière ligne. Même en persévérant, j’éprouverai quelque part de l’aversion qui au final, n’aura pour effet que de me faire renoncer. Suivre le parcours et la pensée de Beyond Birthday avec un style à la Holden Caulfield, le personnage secondaire primordial le plus célèbre de l’histoire, n’épouse pas mon objectif (même si j’éprouve une légère sympathie à son égard). Dépeindre sa série de meurtres dans un style merveilleux n’augmenterait pas la valeur de ce carnet. Ceci n’est ni un rapport, ni un roman. Tant bien même ce serait le cas, je n’en tirerai aucun plaisir. Désolé de m’exprimer d’une manière aussi conventionnelle, mais au moment où ce texte émergera au grand jour, je serai probablement mort.
Pour une personne lisant ce carnet, l’issue de la confrontation entre L, le détective du siècle et Kira, l’incroyable assassin démoniaque va sans dire. Au final l’idée du tueur démoniaque d’installer une pure politique de terreur était d’une puérilité sans limite au point d’en être ridicule. On pourrait imager son idée en l’associant à une guillotine. Y adhérer faisait peutêtre de lui à la fois un dieu combattant et un être puéril. Une société cruelle remplie de délations et de fausses accusations : peut-être est-ce justement cela, le désir de Dieu. Il se peut qu’il s’agisse d’un épisode forçant à penser de façon négative à la différence entre un dieu et un shinigami, mais pour ma part, je n’ai pas la moindre intention de me pencher sur la question.
Je me fiche de Kira.
Pour moi, sans aucune mesure, L est le plus important.
L.
Au regard de son génie débordant, L, le détective du siècle, a connu une mort extrêmement prématurée et insensée. Rien que dans les documents officiels, il avait résolu plus de trois mille cinq cents affaires complexes et fait incarcérer trois fois plus de malfaiteurs. Bien que seul, il disposait d’un pouvoir incommensurable lui permettant de mobiliser à sa guise les organes de police du monde entier. On ne tarissait pas d’éloges à son égard, mais il n’apparaissait jamais devant personne… J’aimerais transmettre à quelqu’un les paroles de cet être grandiose le plus justement possible. J’aimerais les confier à quelqu’un. On m’a désigné comme potentiel successeur de L et même si je ne peux pas prendre sa suite, je pourrai au moins transmettre, confier ses propos.
Ainsi, ce carnet est à la fois le mien et celui de L, ainsi que sa légende et mon testament. C’est un message de défunt envoyé par quelqu’un d’autre que moi, dans un lieu autre que le monde. Il est des plus probable que cet enfoiré de Near à l’ego surdimensionné soit le plus prompt à trouver ce carnet, mais même si c’est le cas, il ne s’en débarrassera pas en le faisant brûler sur le champ. S’il ressent l’envie de connaître ce que je sais sur L, cela me convient. Ce carnet pourrait tout aussi bien tomber entre les mains du meurtrier démoniaque Kira, et c’est justement ce que j’espère. S’il lui permet de réaliser que lui, un diabolique assassin comptant sans cesse sur l’aide d’un carnet à l’incroyable pouvoir meurtrier et d’un stupide shinigami, n’était à l’origine qu’un détritus n’arrivant même pas à la cheville de L, j’en serai pleinement satisfait.
Je fais partie des rares personnes à avoir rencontré L en tant que L. Quand ? Dans quelles circonstances ? Je n’ai nullement l’intention de dévoiler ici l’unique souvenir précieux de mon existence, mais lors de ce moment L m’a raconté trois de ses exploits… L’épisode de Beyond Birthday en faisait partie. Soyons direct : l’affaire BB des meurtres en série de Los Angeles, évoque dans une certaine mesure, quelque chose à beaucoup de gens. Le lien étroit unissant cette affaire à la Wammy’s House, lieu où L… disons plutôt ma personne, a été élevé jusqu’à l’âge de 15 ans a remarquablement été tenu secret. On dit que L avait pour principe de ne pas prendre pas part aux affaires comportant moins de dix victimes ou dont le montant des dégâts n’excédait pas le million de dollars. Cependant, il avait pris en main cette affaire qui ne comprenait que trois ou quatre décès, certes avec un peu de retard, du fait de l’implication de la Wammy’s House. Je mentionnerai plus loin les détails, mais pour L comme pour moi, et qui sait, peut-être même pour Kira, cette affaire, l’affaire BB des meurtres de Los Angeles, était peut-être un évènement monumental marquant un avant et un après.
En effet, il s’agissait de l’affaire où la première fois, L se prénomma Luxaky.
Me fichant de la manière avec laquelle Beyond Birthday commet le troisième meurtre ainsi que de ses pensées, j’ai décidé d’éviter toute description ennuyeuse : il n’y aura pas de rétrospective sur les premier et second meurtres. J’ai donc réglé les aiguilles de la montre sur le petit matin suivant. Autrement dit, à l’instant où la lumière brille, L, le détective du siècle, se lance dans l’enquête. Ah oui, j’ai failli oublier : ne serait-ce que pour la forme, j’ai décidé en premier lieu de prendre en compte la possibilité qu’une personne autre que cet enfoiré de Near à l’ego surdimensionné et que le tueur démoniaque orgueilleux, lise ce carnet. Je laisserai donc mon nom indiquant à la fois mon statut de narrateur, de navigateur et de conteur à la fin de ce préambule. Toutefois, ce procédé laissera peut-être de marbre cette tierce personne… Je suis le faire-valoir de l’ancien monde, la personne aux vêtements les plus exquis et dont la mort sera vaine : Mihael Keehl. On m’a également attribué le nom « Mello », mais ceci est une vieille histoire.
Un bon souvenir, un mauvais rêve.

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